Je ne peux plus vivre dans ce monde si bruyant. Je veux partir hors de cette foule d’excités. Une simple mouche me vrille les tympans.

- Tu veux partir ?

Quoi ? Qui parle ? J’aime cette voix, plus silencieuse que le crissement de mon stylo sur cette feuille. Oui, je veux partir.

- Je peux t’aider.

Oui ! Aide-moi ! Le brouhaha ambiant ne me plaît pas, ici.

- Et là… c’est mieux ?

Silence… j’avais oublié la douceur de ce mot prononcé tout bas. Calme… un mot si rarement dit lèvres serrées.

Vide. J’aime cet ailleurs.